la SACEM
Quand on lit ce genre de fait divers, on a envie d'aller télécharger tout le répertoire de la SACEM....
Fin juin, la directrice reçoit un coup de fil de l’antenne lorientaise de la Sacem (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique). « On m’a demandé l’adresse exacte de l’école. J’ai voulu en savoir plus. Elle m’a dit que c’était à propos de cette chanson. » Un courrier est arrivé lundi dernier. L’enveloppe comprenait une note de débit de 75 €, ainsi qu’un courrier : « Vous avez utilisé des oeuvres du répertoire de la Sacem sans avoir demandé à notre société l’autorisation préalable, formalité obligatoire prévue par le code de la propriété intellectuelle. » Et l’utilisation de ce répertoire est considérée comme un délit de contrefaçon. Solenn Boussicaud est abasourdie. Faute de paiement, conclut la Sacem, une procédure judiciaire sera intentée. « Notre rôle est d’autoriser la diffusion et de percevoir des rémunérations pour le compte des auteurs. Les écoles le savent. Elles reçoivent des formulaires en début d’année », commente Éric Bourson, responsable de la Sacem dans le Grand Ouest.
la SACEM debloque complètement, cette chanson est chantée tous les ans dans presque toutes les écoles (je l'ai moi-même chanté en juin 91) et c'est sans compter le paquet de titres de ce chanteur qu'on reprends à tue-tête dès que l'occasion se présente.
En plus, entre nous, c'est pas la SACEM qui a le plus besoin de pognon....